

En Abitibi-Témiscamingue, le Festival des guitares du monde est l’un des événements culturels phares du nord-ouest québécois. De Joe Satriani à Jacques Michel, c’est une histoire de chaleur humaine, de fierté et d’enracinement régional qui s’écrit chaque année à la fin du mois de mai.
Francis Murphy, Geneviève Béland et Paul-Antoine Martel s’attaquent à la paresse intellectuelle dans leur émission de radio Quand pensez-vous ?, où se côtoient réflexions et rigolade. Rencontre avec trois amis qui refont le monde à la radio, pour le plaisir, à leur façon.
En langue algonquine, Kinawit signifie « nous inclusif ». D’abord conçu pour procurer une bouffée d’air frais aux autochtones urbains de la région de Val-d’Or, le lieu s’est au fil du temps doté d’un volet touristique favorisant les rencontres entre autochtones et allochtones. Il embrasse désormais toutes les ramifications qu’implique son nom.
Il y a 40 ans, une gang de hippies du fond du rang 5 a eu une illumination: ils allaient défier les rapides juchés sur des radeaux allégoriques, bâtis sur des chambres à air de chars, pour célébrer la Saint-Jean-Baptiste. Vous le pensez, vous avez raison, ils le savent: ils sont fous.
Au dernier pow-wow de la communauté autochtone de Lac-Simon, en Abitibi, de nouveaux habits traditionnels étaient visibles au milieu des danseurs. Parmi les couleurs éclatantes et les élégantes plumes des regalias anishinabées, on pouvait découvrir d’amples vêtements aux couleurs tout aussi éblouissantes, celles de boubous sénégalais.
Oreskovich, Petrusich, Maciejewski, Serafinowicz, Ocheduszko… non, vous n’êtes pas en Europe de l’Est. Ces noms sont typiquement abitibiens. La Charcuterie du Nord de Val-d’Or est l’un des derniers endroits où l’on peut découvrir l’héritage culinaire et culturel de ces «fros» venus pour travailler dans les mines lors de la ruée vers l’or abitibienne des années 1920 et 1930.