Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

Prendre le parti de la nature 

Jadis conduite au rythme de l’urbanité, la vie du photographe Éric Deschamps est à présent synchronisée à la cadence de la nature gaspésienne. Portrait d’un coureur de bois moderne. 

L’appel de la mer

325 bateaux, 9 semaines. Aux îles de la Madeleine, la pêche au homard est plus qu’un moyen de subsistance ou un sport : c’est un rituel. À bord du Mécatina IV, nous avons pris le large aux côtés du capitaine Maxime Poirier et de ses aides-pêcheurs pour vivre une expérience typique de pêche commerciale. Retour sur un avant-midi du mois de mai venteux et houleux.

Notre bout du monde à nous : rouler lentement en Gaspésie

Région mythique où chaque kilomètre vous aspire vers le prochain, immense et magnifique territoire ayant des allures de pays à l’intérieur du pays, la Gaspésie est synonyme de quête routière. « Faire le tour de la Gaspésie », c’est une formule passée dans les usages et ancrée dans notre imaginaire collectif, ni plus ni moins qu’un accomplissement, qu’il faut avoir fait dans une vie. C’est aussi, pour bien des Québécois et des Québécoises, aller rejoindre le bout du monde.

Chasse au trésor

On la définit comme «conteuse», mais ce que fait Élaine Richard est beaucoup plus vaste, beaucoup plus important. Quelque part entre l’archéologie et la transmission de l’histoire des Îles-de-la-Madeleine, la porteuse de traditions a une curiosité insatiable pour son coin de pays. Rencontre à la fois instructive et touchante avec une passionnée comme on en rencontre rarement.

Gaspésie sous la pluie

Nous avons roulé longtemps et lentement aux alentours de Percé, le long de la Côte-de-Gaspé et en Haute-Gaspésie. La pluie fouettait le pare-brise. Ça ne nous a pas empêché de nous arrêter souvent pour capturer quelques instants. La Gaspésie est belle même sous la pluie.

Une révolution végétale

Partons aux portes de la Gaspésie, à la rencontre d’une collection de vivaces unique dans un domaine à l’histoire riche et d’une tranquillité exceptionnelle. Bienvenue aux Jardins de Métis.

Pour l’amour de la rivière Bonaventure

Majestueuse et cristalline, la rivière Bonaventure prend sa source dans les monts Chic-Chocs, en Haute-Gaspésie, puis parcourt 127 kilomètres avant de se déverser dans la baie des Chaleurs, au cœur de la ville qui porte son nom. C’est là où, en 1989, Gilles Brideau a eu un coup de foudre pour elle et a fondé Cime Aventures, qui allait transformer le récréotourisme gaspésien.

Dessine-moi un paysage

Les paysages… On les regarde, on les trouve magnifiques. Ils nous accompagnent tout au long de la route et nous racontent des histoires. Ils en ont vu passer, des voyageurs ! N’est-ce pas un trésor, un patrimoine, que nous devons chérir et protéger ? En Gaspésie, ça ne fait aucun doute. C’est peut-être même ce que nous avons de plus précieux.

Butiner l’archipel

Lorsqu’en 1996, le Madelinot Jules Arseneau revient dans son île natale du Havre aux Maisons avec une douzaine de ruches, il souhaite tester la faisabilité d’un projet apicole misant sur la biodiversité. Vingt-quatre ans et cent cinquante ruches plus tard, on peut dire que la mission de Miel en mer est réussie.

Un couple de Gaspésiens avant-gardistes

Manifestement visionnaire (et pétrie de courage !), une famille gaspésienne produit des choucroutes biologiques… depuis 1995.

Découvrir le loup-marin

Grâce à de nombreuses initiatives, l’industrie des produits du loup-marin connaît un nouvel essor aux Îles-de-la-Madeleine. Alors qu’autrefois le phoque était davantage chassé pour sa fourrure, on s’y intéresse aujourd’hui pour son gras et sa viande, tandis qu’une expertise sur la transformation du loup-marin est en train de se développer sur l’archipel. 

 

Le beau sacrilège d’une distillerie

Quand Dieu est sorti, le diable est entré. À Cap-d’Espoir, un groupe de néo-Gaspésiens confectionnent leurs spiritueux… dans une église désacralisée !